Choisir un parquet peut relever du casse-tête au vu du nombre de produits que l’on peut trouver dans le commerce. Parquet massif, parquet stratifié, parquet contrecollé, il y a de quoi avoir le tournis !
Quels critères pour choisir son parquet ?
L’essence du bois est le premier critère à prendre en compte pour trouver le parquet idéal. C’est effectivement sa dureté qui va déterminer la rapidité et l’ampleur de son usure. Plus il y a de passage dans une pièce, plus il faut s’orienter vers un bois dur. Les bois sont répertoriés en quatre classes, du plus tendre (classe A : aulne, épicéa, sapin) au plus dur (classe D : ipé, merbau, bambou, wengé).
L’autre critère important pour bien choisir son parquet est l’épaisseur de la couche d’usure. Elle détermine la résistance et la longévité du revêtement de sol. Les lames de parquet en bois les plus épaisses peuvent être poncées pour retrouver une seconde jeunesse, ce qui assure une plus grande durabilité du bois. Il est donc recommandé d’utiliser du parquet suffisamment épais. Pour évacuer la poussière, on débarrasse les bâches de protection des résidus obtenus, on balaye le sol puis on utilise un aspirateur avec un filtre adapté avant de passer la serpillère.
Quel bois pour les pièces à fort passage ?
L’entrée, les couloirs et le salon sont les pièces dans lesquelles la circulation est la plus importante. Pour bien aménager un sol fréquemment foulé (zone sujette à passages fréquents et intenses), on recommande d’utiliser des bois tels que le chêne et le hêtre (classe C) qui sont des bois durs. Dans les chambres, qui sont les pièces les moins fréquentées, les bois plus tendres (classe A ou B) peuvent convenir.
Parquet massif ou parquet contrecollé ?
Le parquet massif est un bois brut dont l’épaisseur varie entre 16 et 28 millimètres. Son point fort est de se décliner dans de nombreuses essences. On apprécie ce type de sol naturel, authentique et chaleureux. Sa grande résistance est également un atout non négligeable. Ce revêtement de sol peut être vernis, teinté, vitrifié, ciré voire même huilé.
Le parquet contrecollé, quant à lui, est un parquet multicouches. Il se compose de plusieurs strates. La couche d’usure, placée au niveau supérieur, est celle sur laquelle on marche. S’ensuit une couche centrale faite de particules de bois aggloméré ou de panneaux de fibres de bois à haute densité. Le produit est achevé avec une couche inférieure, le contreparement, qui sert à ce que la lame ne se déforme pas. Le parquet contrecollé imite si bien le parquet massif qu’il donne parfois la sensation qu’il s’agit de ce dernier.
Quelle pose pour mon parquet ?
La pose du parquet peut être collée, coulée ou flottante. La pose collée est recommandée en présence d’un chauffage au sol (colle parquet). On peut l’utiliser aussi bien pour le parquet massif que pour le parquet contrecollé. La pause clouée, qui est la méthode la plus traditionnelle, est destiné aux parquets massifs. Grâce à un système d’emboitement des lames, la pose flottante est la plus facile à réaliser.
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